GYNECOMASTIE

Type d’anesthésie

générale

Durée de l’intervention

90 min

Durée d’hospitalisation

Ambulatoire ou 1 nuit

Éviction sociale

15 - 21 jours

Activités physiques

6 semaines

Tarif

A partir de 1000 euros (si prise en charge)

APPRENEZ À
REDÉCOUVRIR VOTRE CORPS

objectifs

Corriger la présence d’une poitrine chez l’homme

cicatrices & suites opératoires

Cicatrices

  • Hémi-périaréolaire inférieure (sur la moitié inférieure de l’aréole)
  • Périaréolaire (tout autour de l’aréole)
  • Hémi-thoracique étendue et périaréolaire (mastectomie)

Suites opératoires

  • Ecchymoses : persistantes une dizaine de jour
  • Oedème : persistant 2 à 3 mois, de régression progressive
  • Troubles de la sensibilité : la peau décollée et retendue perd en sensibilité. Cette dernière réapparait, la plupart du temps, progressivement en quelques mois.

Recommandations

  • Vêtement de contention 4 à 6 semaines.
  • Bas de contention 10 jours.
  • Arrêt des activités physiques et sportives 6 semaines
  • Période de convalescence, ou arrêt de travail, de 10 à 15 jours.

Des consultations régulières de suivi, vous seront proposées, jusqu’à l’obtention d’un résultat définitif et satisfaisant.

RISQUES ET COMPLICATIONS RARES OU EXCEPTIONNELLES

  • Complications thrombo-emboliques : phlébite, embolie pulmonaire
  • Hématome
  • Infection
  • Troubles de la cicatrisation, désunion
  • Nécrose cutanée ou aréolaire, exceptionnelle
  • Sérome (collection ou écoulement de lymphe)
  • Récidive
  • Cicatrisation pathologique : hypertrophique ou chéloïde

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

Le tabac est à risque d’augmenter significativement la survenue des complications sus-citées. Un sevrage tabagique complet est donc exigé avant tout geste chirurgical.

Au terme de la consultation, vous sera remise la fiche d’information de la société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique.

Evidemment, les variations pondérales sont à risque de modifier le résultat post-opératoire. Ainsi, avant ce type d’intervention il est recommandé d’être en phase de stabilité pondérale.

Questions frÉQUENTES

Le critère de prise en charge d’une gynécomastie est la présence d’une réelle gynécomastie, avec glande mammaire objectivée à l’imagerie (échographie le plus souvent)

En cas de gynécomastie avérée par une échographie, un bilan endocrinologique est requis (bilan sanguin hormonal et consultation d’endocrinologie), complété d’une échographie testiculaire. L’objectif est de s’assurer du caractère idiopathique de la gynécomastie (sans cause organique retrouvée).

Dans les suites d’amaigrissement, la présence d’une poitrine est couramment décrite. Il peut s’agir soit d’une adipomastie (seins graisseux, sans glande) soit d’une gynécomastie (véritable glande retrouvée à l’échographie), soit d’une adipogynecomastie (graisse et glande).

En cas de gynécomastie et adipogynecomastie, une prise en charge par la sécurité sociale est possible. En cas d’adipomastie avérée, aucune prise en charge n’est possible.

S’il existe un excès cutané franc, avec des seins tombants et une peau détendue, vergéturée, alors les techniques par cicatrice hémi-péri-aréolaire ou péri-aréolaire sont rarement possibles. La technique permettant d’optimiser le résultat est la mastectomie associée à la greffe aréolaire (cicatrice hémi-thoracique bilatérale et péri-aréolaire).

Une lipoaspiration peut suffire à corriger une adipomastie associée à une peau de bonne qualité, pour laquelle un bon redrapage est espéré.

En cas de gynécomastie, le Docteur Gabert pratique habituellement un premier temps de lipoaspiration immédiatement suivi de la résection glandulaire par voie hémi-péri-aréolaire ou péri-aréolaire.

fiche d’information relative à la société française de chirurgie plastique.