Type d’anesthésie
AL ou AG
Durée de l’intervention
40 à 60 min
Durée d’hospitalisation
ambulatoire
Éviction sociale
Quelques jours
Activités physiques
6 semaines
Tarif
A partir de 600 euros (si prise en charge), 1600 euros (sans prise en charge)
CHIRURGIE INTIME
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L’hypertrophie des petites lèvres peut être responsable d’une gêne esthétique, parfois importante, entrainant un retentissement sur la pudeur et la vie intime de la patiente.
NYMPHOPLASTIE DE RÉDUCTION
L’hypertrophie (taille excessive) des petites lèvres (« lèvres pendantes ») est une plainte fréquente. Elle peut être responsable d’une gêne esthétique, parfois importante, entrainant un retentissement sur la pudeur et la vie intime de la patiente, voir même d’une gêne quotidienne, vestimentaire, ou à l’exercice de certains sports.
Principe : ôter la peau excédentaire, responsable de cet aspect « pendant » des petites lèvres.
Cicatrices : discrètes, sur le versant muqueux te cutané de la petite lèvre.
L’intervention n’entraine pas de conséquence négative sur les actes sexuels ultérieurs ou les accouchements.
L’anesthésie peut être soit locale (associé à des tranquillisants) soit loco-régionale (rachianesthésie) soit générale.
Suites opératoires :
- Pansement de protection glissé dans le sous-vêtement
- Toilette simple antiseptique après chaque miction
- Des ecchymoses : persistantes une dizaine de jour
- Un œdème rapidement résolutif
Cette intervention peut justifier d’une prise en charge par la sécurité sociale pour les cas les plus importants.
CHIRURGIE D’AUGMENTATION ET D’ALLONGEMENT PÉNIEN
La pénoplastie répond à une demande d’hommes gênés par la taille (longueur, largeur) de leur pénis. Cette gêne est fréquente dans des vestiaires de salle sport par exemple. Les conséquences peuvent être un retentissement sur la pudeur et la vie intime du patient, un manque d’assurance.
Principe et objectif : Majorer la taille du pénis au repos, par une section du ligament suspenseur de la verge, ainsi que sa circonférence par une injection de graisse autologue (lipofilling) dans le fourreau (sous la peau) pénien. L’augmentation en longueur et en circonférence est en moyenne de 2 cm, au repos. La cicatrice est discrète, située à la base de la verge, en forme de « Y » inversé.
Suites opératoires :
- Pansement de protection autour et à la base du pénis.
- Toilette simple antiseptique après chaque miction
- Ecchymoses : persistantes une dizaine de jour
- Oedème : Plusieurs jours, regressif progressivement. Fond oedemateux pouvant persister quelques semaines.
Informations complémentaires :
- L’augmentation de longueur n’est pas constatée pénis en érection.
- La verge n’étant plus suspendue par le ligament suspenseur, l’érection ne se fait plus verge orientée vers le haut, mais verge en position neutre ou orientée vers le bas. Ainsi, lors du rapport sexuel, une aide manuelle à l’introduction vaginale peut être nécessaire.
Aucune prise en charge par la sécurité sociale. Il s’agit d’une intervention chirurgicale de convenance pour laquelle un devis vous sera communiqué.
POUR CHACUNE DE CES CHIRURGIES :
suites opératoires :
Quels sont les risques et complications décrits ?
Ces risques et complications sont de survenue exceptionnelle.
- Saignement
- Hématome
- Infection
- Granulome
- Troubles de la cicatrisation, désunion
- Nécrose cutanée exceptionnelle
- Complications thrombo-emboliques : phlébite, embolie pulmonaire
- Altération de la sensibilité durable
Le tabac est à risque d’augmenter significativement la survenue des complications sus-citées. Un sevrage tabagique complet est donc exigé avant tout geste chirurgical.
recommandations :
Après une chirurgie intime, et en dehors de tout trouble de la cicatrisation, l’activité sexuelle peut être reprise à partir de la 3ème / 4ème semaine.
Le port de vêtements amples est judicieux les premiers jours post-opératoires.
Arrêt des activités physiques et sportives 6 semaines.
Des consultations de suivi, régulières, vous seront proposées, jusqu’à l’obtention d’un résultat définitif et satisfaisant. Le résultat ne peut être jugé qu’à partir du 1er mois post-opératoire.
Questions frÉQUENTES
Afin d’harmoniser la morphologie des lèvres génitales, il peut être associé, à la nymphoplastie de réduction des petites lèvres, une nymphoplastie d’augmentation des grandes lèvres. Il s’agit alors d’effectuer un lipofilling (injection de graisse autologue) de cette région anatomique.
La graisse est fréquemment prélevée aux dépens des faces internes de cuisses, et quelques cm3 sont délicatement injectés dans chacune des grandes lèvres afin d’en améliorer la projection, la définition.