AUGMENTATION MAMMAIRE

PAR PROTHESES

Type d’anesthésie

générale

Durée de l’intervention

60 min

Durée d’hospitalisation

ambulatoire

Éviction sociale

7 jours

Activités physiques

6 semaines

Tarif

A partir de 2200 euros (si prise en charge)

L’augmentation mammaire par prothèse répond à une véritable demande de patientes désireuses d’augmenter la taille de leur sein, améliorer la projection de leur poitrine, dynamiser leur décolleté.

principes & objectifs

Procurer/restaurer un volume mammaire satisfaisant, une projection plaisante, un galbe harmonieux. Corriger éventuellement une chute des seins associée voire une asymétrie.

cicatrices & suites opératoires

Cicatrices et voies d’abord :

  • Soit sous-mammaire : située dans le sillon sous-mammaire (4 à 5 cm).
  • Soit hémi-péri-aréolaire inférieure : située sur la moitié inférieure de l’aréole, à la jonction entre peau foncée et peau claire.
  • Soit axillaire : située dans l’aisselle.

Position de la prothèse :

  • Soit derrière le muscle grand pectoral
  • Soit devant le muscle grand pectoral. Alors, peut y être associé un Lipofilling mammaire afin d’harmoniser le résultat et estomper les contours de la prothèse (augmentation mammaire composite).

Suites opératoires :

  • Ecchymoses : persistantes une dizaine de jour
  • Oedème : persistant 1 à 2 mois, de régression progressive
  • Troubles de la sensibilité, autour de la cicatrice, et sur le sein, persistant quelques semaines.

Recommandations :

  • Soutien-gorge de contention 4 semaines.
  • Bas de contention 10 jours.
  • Convalescence, ou arrêt de travail, de 7 à 10 jours.

Des consultations de suivi, régulières, vous seront proposées, jusqu’à l’obtention d’un résultat définitif et satisfaisant. Ce résultat n’est perceptible qu’à partir du 3ème mois.

RISQUES ET COMPLICATIONS RARES OU EXCEPTIONNELLES

  • Complications thrombo-emboliques
  • Hématome
  • Infection : une infection sur prothèse nécessite le retrait de l’implant et diffère une remise en place.
  • Troubles de la cicatrisation, désunion
  • Nécrose cutanée exceptionnelle
  • Sérome (collection ou écoulement de lymphe)
  • Cicatrisation pathologique : hypertrophique ou chéloïde
  • Complications liées aux implants :

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

Au terme de la consultation, vous sera remise la fiche d’information de la société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique.

Cette intervention peut être associée à d’autres gestes chirurgicaux :

  • Lipoaspiration : région abdominale haute, flancs, dos…
  • Lifting mammaire ou mastopexie
  • Injection de graisse autologue (mammaire (augmentation mammaire composite)
  • Chirurgie de la silhouette : lifting de bras, abdominoplastie, bodylift supérieur ou inférieur…

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Les variations pondérales ou les grossesses ultérieures sont à risque de modifier le résultat post-opératoire. Il est donc recommandé d’être en phase de stabilité pondérale, avant le geste chirurgical.

L’allaitement est possible après la mise en place d’implants. Seule la voie hémi-péri-aréolaire inférieure est à risque de perturbation de ce dernier.

Les prothèses n’augmentent ni ne diminuent le risque de cancer du sein. La surveillance et le dépistage sont à effectuer comme recommandés.

Questions frÉQUENTES

Les prothèses sont à changer en cas de signe d’usure, en moyenne, entre 10 et 15 ans. Ce délai correspond à une moyenne. Il peut arriver des situations imposant un changement ou un retrait d’implants, de manière exceptionnelle, avant 10 ans.

Il n’est pas rare non plus, d’examiner des patientes, ayant eu une augmentation mammaire par prothèses plus de 15 ans auparavant, et pour lesquelles les seins demeurent joliment dessinés, et les prothèses intègres. Le changement n’est alors pas obligatoire et la surveillance régulière (rapprochée) maintenue.

La surveillance consiste en un examen radio-clinique régulier (tous les 2 – 3 ans jusqu’à la dixième année, puis tous les 18 – 24 mois passée la dixième année). Evidemment toute modification clinique des seins doit vous amener à reconsulter précocement. Les interventions de changement sont aux frais de la patiente, si l’intervention initiale n’était pas prise en charge.

Les implants peuvent être ôtés lorsqu’une usure est décelée, cliniquement ou radiologiquement. Ils peuvent également être enlevés simplement à la demande de la patiente et si celle-ci souhaite s’en séparer.

Dans ce cas, plusieurs solutions existent :

  • Simplement enlever les prothèses : les seins sont vidés de leur contenu prothétique, plus tombants, moins projetés
  • Changer les implants pour des implants d’un volume équivalent, plus faible ou plus important.
  • Enlever les prothèses et effectuer un lifting mammaire (mastopexie) : si le volume résiduel, après ablation des implants est satisfaisant, alors les seins peuvent être reconcentrés, et leur chute corrigée. Les cicatrices sont dans ce cas péri-aréolaire, verticale de l’aréole au sillon sous mammaire et éventuellement située dans le sillon sous-mammaire
  • Enlever les prothèses et effectuer un lifting mammaire (mastopexie), associé à un lipofilling mammaire (cf page augmentation mammaire par lipofilling).

La position rétro-pectorale est préférentiellement choisie chez les patientes fines, ne présentant que peu de glande mammaire. Le muscle grand pectoral vient alors étoffer les tissus situés au-dessus de l’implant, améliorant ainsi la définition du sein et permettant d’émousser les contours de l’implant. Cela participe à un aspect plus naturel de l’augmentation mammaire.

Certaines patientes fines préfèrent une position de l’implant devant le muscle, ou sont particulièrement sportives (ce qui indique plus une position pré-pectorale de la prothèse). Dans ce cas, l’implant est effectivement positionné en avant du muscle, et peut y être associé un lipofilling mammaire dans la partie supérieure du sein (décolleté) permettant de limiter la perception de l’implant (augmentation mammaire composite).

Chez les patientes présentant une glande mammaire suffisante, alors l’implant peut être positionné devant le muscle grand pectoral.

Lorsque le soutien-gorge correspond à un bonnet A non rempli (faible définition du sein, faible projection, sillon sous mammaire quasiment inexistant). Il s’agit des cas d’hypoplasie mammaire bilatérale).

Certaines asymétrie mammaire ou malformations spécifiques peuvent entrées dans le cadre d’une prise en charge par la sécurité sociale.

Dans tous ces cas, une demande d’entente préalable est réalisée par votre chirurgien et vous est transmise. Elle est à adresser à votre caisse primaire d’assurance maladie.

fiche d’information relative à la société française de chirurgie plastique.